Selon une étude réalisée par Infobip et Yougov, les jeunes enfants de la « génération Alpha » sont des utilisateurs avancées des nouvelles technologies.
L’étude révèle ainsi que dans 25% des cas, les enfants préfèrent questionner un assistant vocal plutôt que leurs parents. Une statistique qui augmente avec l’âge, puisque c’est le cas pour presqu’un tiers des 8/11 ans contre seulement 14% pour les 6/7 ans.
Notons également le manque de formule de politesse quand les enfants s’adressent aux assistants vocaux (plus de 70% ne disent ni « bonjour », « merci » ou « s’il te plaît »)
« Les études montrent que dès l’âge de 18 mois les enfants sont en capacité de faire la différence entre un être humain et un robot en termes d’intentions. C’est-à-dire que déjà très jeunes ils voient que dans leurs interactions avec un humain ce dernier à un objectif, un but, alors que ce n’est pas le cas d’une machine, aussi intelligente soit-elle. » explique Catherine Thevenot, Professeur de Psychologie à l’Université de Lausanne et spécialiste du développement cognitif des enfants
Pour ces enfants, nés à partir de 2010, les smartphones, tablettes, réseaux sociaux et autres assistants vocaux ont toujours fait partie de leurs vies et ils les utilisent parfois mieux que leurs parents. L’étude, menée avec YouGov, indique, entre autres, que 40 % des enfants de moins de 11 ans utilisent un réseau social dont 18 % de 6/7 ans et 41 % de 8/11 déclarent que le compte est à leur nom. Par ailleurs, 31 % des enfants de moins de 5 ans sont actuellement propriétaires d’une tablette électronique et 20% considèrent que la réalité virtuelle pourrait entrer dans le monde de l’éducation.
« Les parents de la Génération Alpha s’appuient de plus en plus sur les outils digitaux pour les faire jouer et apprendre. Cela influence bien sur la manière dont ils se développent et dont ils perçoivent le monde qui les entoure. Il faut donc guider cette génération, et leur montrer comment utiliser les outils numériques de la manière la plus positive et la plus sûre possible – à la fois à la maison et en classe – en trouvant le bon équilibre entre les activités virtuelles et la vie réelle. » précise Catherine Thevenot.
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